Tout, tout, tout vous saurez tout sur...

Publié par DocteurJekyll | Libellés : | Posted On lundi 25 janvier 2010 at 20:53

...les MORTS !!!



Il avait été annoncé auparavant (en privé sur le Fofo CDH), que les "morts" nous livreraient tous leurs secrets

Il avait été dit que si des participants s'opposaient à cela, nous ne rendrions pas ces infos publiques...

Oui mais...

Avant le CDH, sentant la fourberie venir, j'ai décidé de l'être un peu

120 screenshots dorment bien au chaud sur mon ordi
Des screenshots des âmes des participants


Grace à Fenryl, que les participants mettent l'API à mort ou pas, après leur mort , il sera quand même possible d'avoir tous les pictos qu'ils auront fait au cours du CDH

Quitte à le faire à la main pour chacun d'entre vous

Cette info n'a rien de privé, puisque les âmes de tous sont accessibles avant, pendant, et après une ville, pour tousles joueurs.

L'API livrera donc bientôt son dernier secret en vous dévoilant une rubrique exclusive


Quoi?
Vous comptiez faire du picto en douce et le cacher à tout le monde

Même pas en rêves



Le CDH: moins de morale, plus de potences

Générateur d'avatar en ligne

Publié par DocteurJekyll | Libellés : | Posted On jeudi 21 janvier 2010 at 15:28

OYEZ, OYEZ

Le générateur d'avatar est désormais dispo sur l'API
Vous pouvez désormais créer votre avatar de soutien en quelques clics.

Les sloggans mis a dispo ont été proposés / choisis par les participants.

Les participants disposnet d'un avatar "particulier"

Un pack d'images est mis à dispo si vous voulez vous faire votre propre avatarr !

Enjoy


(certains slogans sont peu lisibles,, cela sera amélioré -ou pas- dès que possible)

Le Choc des Héros à suivre...

Publié par DocteurJekyll | Libellés : | Posted On mardi 12 janvier 2010 at 22:39

... sur les chroniques
Gardiens - Fouineurs - Eclaireurs

... sur l'API ici (de préférence en passant par l'annuaire sur Hordes.fr)

... sur le Forum Monde de Hordes.fr


Le Blog ne "devrait" plus contenir de news jusqu'à la fin du CDH.

Les résultats du concours seront affichés ici une fois le CDH terminé.

A bientôt


Doc'

Les Gardins TOUS morts !!!

Publié par DocteurJekyll | Libellés : | Posted On jeudi 7 janvier 2010 at 12:13

Eh oui...

Ils ont succombé à la tentation..

Yukit0 (rejoint par deepnight) s'est incarné chez eux pour leur offrir un "cadeau"... (empoisonné)

Ils ont choisit la mort (à coup de cyanure) pour se réincarner dans une new ville avec une map de 13x13 cette fois ci.


Ils ont accepté, n'écoutant que leur courage

Bonne chance à tous les gardiens



la suite... sur le Chroniquesdes Gardeins. bientôt

Le Choc des Héros commence !

Publié par DocteurJekyll | Libellés : | Posted On at 10:24

Le CDH démarre sur les chapeaux de roues.


L'API est lancée et opérationnelle !

Les Villes sont remplies à 50% en quelques dizaines de minutes, et à 85% après quelques heures!

Après l'annonce de 3 map en 13x13, les Gardiens se retrouvent avec une Map de 12x12 contre 13x13 pour les 2 autrs métiers...

coup de bluff de Deepnight...?

Mais : coup de théatre: Yukit0 s'invite chez les Gardiens...

Affaire à Suivre...

Pas de suite au CDH !!

Publié par DocteurJekyll | Libellés : | Posted On mercredi 6 janvier 2010 at 23:02

Je le dis, et redis, et re-redis ici (avant que le CDH ne commence)

Il n'y aura pas de CDH numéro 2 (ou 3 ou 4 d'ailleurs).

Je tiens a ce que le "concept" (nom, travail accompli...) s'eteigne une fois cet evenement UNIQUE terminé.


Toute l'équipe qui a participé au projet a toujours eut connaissance de cette volonté qui est mienne.
J'ai parfois douté, mais au final, les avis sont unanimes: s'il devait etre reproduit, il perdrait de sa saveur.

Unique = Unique !


Tenez vous le pour dit! Je ne cautionnerais pas de suite, de mon vivant :)


Que le Choc Commence !!!



Doc'






ps: ceci est une déclaration officielle, faite devant témoins et huissier de justice (maitre Pipo)

ULTIME MESSAGE AVANT LE DEBUT DU CDH ! IMPORTANT !!!!!!!!!!!!!!!

Publié par DocteurJekyll | Libellés : | Posted On at 22:16

ULTIME MESSAGE AVANT LE DEBUT DU CDH ! IMPORTANT !!!!!!!!!!

un MP vous attend sur votre boite à message sur le forum CDH

Avis a tous les participants, et les urgentistes: lisez votre MP

Bonne aventure


Doc'

Application Externe

Publié par DocteurJekyll | Libellés : | Posted On at 20:04

API : Choc Des Héros

L'API ouvrira ses portes demain, après l'attaque de la Hordes !

Mais, étant extrêmement timide, elle ne se dévoilera que petit à petit. Vous devrez gagner sa confiance !

Ayant codé relativement à l'aveugle, je mettrais en ligne les "fonctions" de l'API au fur et à mesure, après vérification du bon fonctionnement.

La majeur partie sera mis rapidement après l'attaque de la hordes, mais certain module ne seront rajouté qu'après correction.

De plus, certaines fonctions ne sont utile qu'à partir du Jour 2.

Donc je vous invite à visiter régulièrement le site, demain et après demain, afin de découvrir tout les fonctionnalités de l'API du Choc Des Héros.

Tel un strip-tease
Lentement je me déshabille
Mais arrivé au bout
Je m'offre à vous !


Fenryl

Message TRES TRES IMPORTANT !

Publié par DocteurJekyll | Libellés : | Posted On mardi 5 janvier 2010 at 10:00

message important à tous les participants + les Urgentistes dans leur boite à MP sur le forum CDH !!!

A consulter avant MINUIT ce soir !!!

SCRIBES selectionnés ! (et leurs RP)

Publié par DocteurJekyll | Libellés : | Posted On lundi 4 janvier 2010 at 22:34

Lesscribes principaux ont été selectionnés.

"principaux" car chaque participants gardera la possibilité d'y aller de son petit "écrit" afin d'étoffer le contenu des chroniques :)

Les Scribes principaux sont:
Eclaireurs: jak37 / Galpha / Rodork
Fouineurs : Midvari / Trankill076 / Teia
Gardiens: Shurgaal / Valkiry14 / Ciramor / Logredestavernes


Pour info, le brief d'origine était ici: texte a rediger pour devenir scribe
Ces joueurs ont parfaitement répondus à mes atentes en écrivant de très bon textes.

Voici ce que cela a donné, afin de vous faire patienter en attendant le début des "Chroniques"
A consommer sans modération :)


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Jak37 marchait dans le désert. Il peinait visiblement. Un souffle rauque s'échappait de ses poumons en feu à chaque pénible pas. Son sac était bombé et quand le habitants le virent rentrer triomphalement de son expédition en solitaire, ils le suivirent pour savoir quelles merveilles il avait rapporté.

Quand il eu atteint la banque, il s'écroula dans la battisse et releva la capuche qui couvrait son visage.

Une bonne âme lui apporta une gourdes d'eau qu'il but d'un trait. Aussitôt les habitants l'entourèrent. Qu'avait il apporté?

Jak37 se releva, ouvrit son sac et sortit une pilule de celui-ci. Il la tendit accompagné d'un bandage à un habitant dont la blessure à la jambe avait pris une vilaine couleur verdâtre.

Il sortit ensuite divers alcools, drogues et nouritures.

"_Et voilà, c'est tout !"
"_Comment ça c'est tout? C'est quoi la grosse chose dans ton sac? Tu caches quoi?"
"_Mais je cache rien du tout ! Laissez moi tranquille, je dois y aller, je suis fatiguer...3
"_Aller, fait pas ton radin ! Après 27 jours de survit on do
it se serrer les coudes !"
"_Mais je caches rien, foutez moi la paix !"

Un habitant lui prit les épaules, le tira et le renversa à terre. Un autre prit le sac et en tira un tronçonneuse flambant neuve. Un soupir exalté s'échappa da la bouche des 27 survivants. Soupir qui devint un cris quand ils découvrirent la réserve de piles non loin.

Un citoyen la brandit haut au dessus de sa tête. Un rugissement sauvage sortit de la poitrine de chacun.

Soudain jak37 chargea le possesseur de l'arme. Celui-ci la fit tomber et jak37 s'empressa de la ramasser.

"_Cette arme est à moi ! C'est moi qui ai risquer ma vie quand vous vous contentiez de construire des bâtiments ! C'est moi qui ai bravé les Hordes de zombies ! Je continuerais de les braver cette arme à la main ! Maintenant arrière, alle
z vous en !"
"_Ne soit pas chien, cette arme appartient à la communauté ! Tu dois partager ! Nous avons partager l'eau, la drogue, la nourriture ! Donne la nous maintenant chacun a le droit de tuer des zombies !
"_J'ai dit allez vous en !"

Et jak37 la mit en marche. Quand le moteur se mit à rugir, tout le monde recula d'un pas. Un homme prit un lance-piles qu'il braqua sur jak37. Une femme sortit un couteau de sa tunique. Un autre homme fit craquer ses poings.

"_Donne nous cette armes ! Ou tu mourras ! "
"_Ainsi soit-il..."

Il commença à courir, tentant de s'enfuir et quand la femme au couteau l'en empecha, il la coupa littéralement en deux.
Aussitôt la cohue commença. Chacun s'élança sur jak37 et il fut mit en pièce à coup de poings, d'ongles, et de morsures.

Les habitants mourraient les uns après les autres. Quand l'un d'eux obtenait l'arme, il tuait et se faisait tuer.

La boucherie dura une heure. Quand le dernier habitant de la ville se retrouva avec l'arme, il se traîna péniblement jusqu'à chez lui. Deux blessures marquaient son abdomen. Son oeil droit était sortit de son orbite et il lui manquait deux doigts de pieds.

Pile à ce moment là, comme pour se moquer de lui, la tronçonneuse s'éteignit, trop abîmée par la violence du combat.

L'homme se mit à rire. Un rire désespéré. Un rire fou. Un rire catastrophé.

"Quelle ironie... L'objet qui aurait dût nous aider à survivre à causé notre perte..."

Il se mit à pleurer et quand vint la nuit, quand la Hord
es déferla sur la ville, quand la Mort, déferla sur la ville, il attendait paisiblement. Il n'était pas armé.

Il aperçut Jak37, zombie, qui s'avançait vers lui en grognant. L'homme qui avait commencer leur mort devait au moins la finir.

Notre survivant ne cria pas. Il se laissa aller...

Le lendemain, le soleil se leva avec indiférence pour le carnage qui s'était déroulé. IL éclaira une ville morte, comme toute les autres....




Peut-être que si il y avait plus d'éclaireur, ils auraient survécus...
jak37

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Trankil076


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Jour 16
C'est terminé. C'est bel et bien terminé. Enfin.
En repensant à tout ce qui s'est passé je me demande comment tout a pu aussi mal tourner.
La ville était pourtant bien partie : le puits avait une belle réserve, les autres étaient motivés, les bâtiments découverts aux abords de la ville étaient une source formidable de ressources en tout genre et, comble de chance, il y avait des héros parmi nous. Ces fameuses personnes qui étaient dotés de capacités sur-humaine venues d'on-ne-sait-où. Certains possédaient une pelle et d'autres d'énorme bouclier. Tous savaient se rendre utile. Sans eux je me demande si nous nous en serions aussi bien tirés. Au début tout du moins.
Cette journée avait pourtant débutée comme toutes les autres. L'expédition habituelle partit aux aurores, composée d'une petite troupe de citoyens normaux et de quelques "héros". Ils devaient être un peu moins d'une dizaine.
Il était prévu qu'ils visitent le secteur qui se trouve au nord-est de la ville, la tempête ayant soufflé dans cette direction il y avait de grandes chances pour que la partie encore ensevelie du commissariat ait été dégagée. Le petit groupe partit donc dès le levé du soleil, prêt à affronter les nombreux dangers que peut représenter le désert.
La journée se déroula sans encombre : pendant que certains bossaient sur les chantiers d'autres étaient partis à la recherche de quelques morceaux ferrailles et autres bouts de bois à retaper pour continuer la construction des pièges que l'on préparait à l'attention des zombies.
La journée fut vraiment banale. Jusqu'au retour de l'expédition. Un des citoyens, un type avec un cape qui se vantait de pouvoir être invisible aux yeux des zombies, ne déposa rien en banque à l'inverse des autres. Plus étrange encore, il prit des objets en douce avant d'aller raturer le registre de la banque. Je le sais parce que j'y étais à ce moment là. Je l'ai vu.
Il prit une pile et une courroie. Chose assez inhabituelle me direz vous, surtout quand on prend ensuite la peine d'aller caviarder le registre.
Intrigué, je le suivis jusque chez lui et commença à l'épier par la fenêtre de sa misérable petite cabane. Je n'ai jamais eu confiance en ce type, j'ai toujours eu l'impression qu'il manigançait des choses dans son coin. Et j'eus raison : ce corniaud avait ramené une tronçonneuse désassemblée de l'expédition. Une tronçonneuse grand dieu !
A ce moment, je déclencha l'alerte et ameuta tous les autres citoyens. Ce saligaud devait être jugé sur la place publique.
Seulement, tout ne se déroula pas comme prévu. Le pauvre fou, apeuré par la venue des autres et par les nombreux cris de rage assembla sa tronçonneuse et sortit de sa cabane en la pointant vers nous. Il était prêt à laisser sa peau pour cette foutue machine.
Les autres ne le maîtrisèrent pas facilement et certains furent irrémédiablement blessés dans la lutte. Trois gardiens ne furent pas de trop pour l'immobiliser et l'amener au pied de la potence. Il fut pendu haut et court. Les cris de joie qui suivirent l'exécution laissèrent très vite la place a des chuchotements et des regards en coin : que faire de la tronçonneuse ? Devait-on la jouer aux dès ? Devait-on la laisser en banque sans laisser personne y toucher ?
La question fut vite tranchée quand un gardien se jeta dessus.
S'en suivit alors une longue lutte acharnée entre de nombreux citoyens : tous se battaient pour savoir à qui reviendrait ce maudit objet. Beaucoup furent tués dans la bataille quand d'autres ne perdirent pas un membre.
Finalement, ce fut un de ces types avec une pelle qui l'obtint. Plus personne n'osait s'en approcher. La chaîne dégoulinait de sang. Tout le monde le fixait, attendant de voir ce qu'allait faire le détenteur de l'objet au centre de toutes les convoitises.
Le héros prit alors la surprenante mais sage décision de la déposer dans la catapulte pour l'expulser au loin, très loin dans le désert. Une fois que ce fut fait, le peu de gens qui restait ou qui n'agonisait pas allèrent se coucher après avoir expulsé rapidement les corps de nos camarades morts en dehors de la ville.
Enfin, cet épisode maudit de la ville était terminé.

Midvari

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La ville était bien calme au matin du 6 ème jours. Quelques habitants étaient déjà parti en expédition a la recherche de ressources pour nos chantiers. D'autre pris doucement connaissance du forum afin de s'informer des chantiers a faire et de participer aux quelques jeux mis en place pour notre ambiance.

Le petit groupe d'expé composé de 5 personnes avança après avoir épuisé leur case, quand l'un des randonneurs trouve un gros coffre et dit:


" Chouette mon premier gros coffre !! je me demande bien ce qui peut y avoir?"


Tout excité il posa un objet pour se munir du coffre afin de l'ouvrir avec son ouvre boite trouvé trois cases plus bas. Et la, hystérique, il cria:

"Ouai!!! Un tronçonneuse!! C'est trop terrible."


Ni une, ni deux, il s'empressa d'en informer la communauté. Suite a ça, le forum se mis a jacter de partout, il n'avait jamais été aussi actif.

Certain proposait de le jouer aux dès, d'autres ne voulaient pas qu'elle soit assemblé de suite. Enfin bref la bonne humeur commençait a retomber très vite.

Quelques heures passa, et les citoyens n'en parlaient presque plus, jusqu'à ce que le chanceux du jour ouvrit un poste "VOLE" et exprima toute sa colère a travers son topic comme une bête enragé. En effet quelqu'un était rentré chez lui, le lendemain pendant une brève sorti au porte de la ville. On pouvait voir que dans la banque quelques objets manquaient, mais les sortis avaient été effacé par son chapardeur.

La guerre était déclaré, ça fusait de tout les cotés. Le détective de la ville commença son enquête, mais fit chou blanc.

Il a fallu attendre 2 jours pour connaitre notre coupable, pendant une expédition. Car en effet, notre voleur n'était pas très malin, partir en expé avec l'objet de convoitise pour tuer du zomzoms... Bref il fit plainté et pendu dans les dix minutes qui suivit son retour en ville. Et notre chanceux du jour pu retrouver son arme de tuerie.

La chasse aux pictos c'est pas beau, mais si tu le fais, assures toi ne pas être choppé.

Valkiry14



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La journée s’annonçait sans histoire et la nuit paisible… Les défenses étaient prêtes… Deux semaines que la ville résistait tant bien que mal, face aux zombies et aux imbéciles. Chiller, les yeux embués de sommeil, jeta un bref coup d’œil aux potences érigées le long de l’artère principale de la petite ville… Syndicat des pendus… Il pouffa de rire… Un nom si bien choisi pour ce semblant de communauté…
Sous le regard suspicieux d’un de ses concitoyens, assis à l’entrée de sa tente, Chiller se hâta de revêtir l’expression qui semblait depuis quelques jours être devenue la marque de fabrique de la ville : un mélange de peur contenue et de méfiance mal dissimulée. Toujours marchant, il rejoignit le groupe de fouille assigné à la zone sud. Sans un bruit, il s’intégra à l’ensemble des visages fermés, en marche pour une nouvelle journée de dur labeur…
La porte, béante, témoignait du passage des explorateurs… Toute la ville en avait après eux ces temps ci, et Chiller comprenait leur réticence à rester en ville, à la merci du plus grand nombre… Pour de la bouffe… Et encore…



La zone, recouverte d’une nouvelle couche de sable les attendait, prête à être purgée de ses objets précieux… Le groupe se désagrégea, et Chiller s’éloigna de la Porte à la recherche d’un endroit d’où il pourrait commencer ses fouilles. Lentement, économisant son énergie, il s’accroupit et gratta le sol de ses doigts gourds…

… Chiller examinait sa blessure avec stupéfaction. Sa main, traversée d’un sillon de chair en lambeau lui faisait un mal de chien, mais sur le coup, il y prêtait à peine attention. Entièrement concentré sur le motif de sa blessure. Oh oui il connaissait ces traces… Il avait coupé suffisamment d’arbres avant le Désastre.
Chiller prit soudain conscience de sa posture anormale ; un ouvrier fixant un trou avec des yeux ronds attirerait même un imbécile. Se baissant, il continua la fouille le plus naturellement possible… De sa main valide, il gratta frénétiquement autour de la chaîne et ne tarda pas à palper une paroi métallique. Jetant des regards effrayés vers les autres citoyens, répartis sur un rayon de cinquante mètres, il dégagea le reste de l’appareil… Elle était rongée par la rouille, mais c’était bel et bien une tronçonneuse. Le premier réflexe de Chiller fut de reboucher le trou… Trop dangereux… Trop difficile à transporter… Non… Jamais il ne pourrait la traîner jusqu’à chez lui.
Mais c’était sa chance ! L’esprit en ébullition, Chiller élabora les stratégies les plus improbables pour conserver l’arme, avant de se rendre à l’évidence : la nuit, s’il voulait la tronçonneuse, il devait attendre la nuit.


Chiller en avait assez, assez. Il regarda une fois de plus les portes de la ville. La majorité des ouvriers étaient d’ors et déjà rentrés, mais la luminosité était encore trop grande. Angoissé, il détourna le regard et fit semblant de gratter le sol, assis près de son butin « officiel »… Une unique souche… Comment allait-il justifier ça ? Jamais il ne rentrait aussi tard… On allait le remarquer, c’était certain. Une goutte de sueur s’écrasa près de sa main droite.



Chiller inspira rapidement de petites quantités d’air : c’était le moment. Dans un gémissement, il saisit la tronçonneuse ensevelie et la tira à deux mains. Des éclairs de douleurs jaillirent derrière ses paupières plissées par l’effort. En courant, Chiller rentra dans l’enceinte de la ville… Une envie folle de déposer la tronçonneuse et de rentrer chez lui en criant montait en lui, mais sa peur le préserva d’une telle erreur.
Même s’il confiait la tronçonneuse à la ville, il finirait pendu à une chaîne : la jalousie des citoyens auraient tôt fait de dénicher un responsable aux effusions de violences qu’entrainerait inévitablement l’arrivée de la tronçonneuse… Ses concitoyens seraient ravis de le mettre en position de bouc émissaire, éliminant du même coup un rival potentiel…



Chiller d’arrêta, les yeux écarquillés dans les ténèbres… Appuyé contre un des murs de l’Atelier, il faisait une pause, tentant de récupérer d’une demi-heure de cache-cache entre les habitations. Réprimant une envie d’inspirer bruyamment de l’air, il se força à respirer doucement, par à-coup, comblant peu à peu le manque d’oxygène de ses poumons en feu… Un craquement attira son regard de bête traquée vers les ténèbres… Brusquement, le sol plongea à sa rencontre, et, tandis qu’une douleur lancinante labourait l’arrière de son crâne, il perdit conscience.



Des sons et des images flous flottaient devant le regard éteint de Chiller. Attaché, perclus de bleus, il s’était résigné… Il n’avait même pas tenté de se justifier. A quoi bon… Un mince sourire tordit des lèvres tuméfiées : les citoyens pouvaient se montrer incroyablement unis lorsqu’il s’agissait de la perte d’un de leur semblable. Un violent coup sur son crâne déjà douloureux mis fin à ses réflexions et à son sourire. Il leva les yeux, autour de lui, les villageois détournaient les yeux sous son regard… Tous des lâches.
Les plaintes avaient défilées… Même après le vol de sa tronçonneuse par un inconnu. Et, au beau milieu de l’après midi, ils étaient venus le chercher.

Chiller était trainé, en compagnie de deux autres innocents vers les potences… Sa blessure à la main s’était infectée durant les deux jours qu’avait pris son « procès ». La douleur et la fièvre altérait sa réflexion et sa capacité d’analyse. Il songea, détaché, que s’il avait été en pleine possession de ses moyens, il aurait sans doute été horrifié sans doute, révolté peut-être… Il aurait peut être rué, tenté de s’enfuir… Mais affaibli par deux jours de manque d’eau, n’ayant pas mangé depuis les premiers temps de la ville, rongé par une infection qui était venue à bout de bien plus résistant que lui, il n’était même plus bon à tenir debout.
Il fixa le condamné à sa droite. D’après les bribes de conversations qu’il avait put saisir au vol lors des discussions, il avait tenté de dérober la tronçonneuse alors qu’elle était dans la banque… Le registre avait rapidement inculpé le malheureux.
Chiller regarda une dernière fois l’assistance… Au fond des regards il cru percevoir des éclairs de méchanceté… Il ne serait pas le dernier.


Shurgaal

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"Une tronçonneuse à été découverte en plein désert. Cette trouvaille sème la discorde parmis les concitoyens. Chacun convoitant le précieux objet".

Les rumeurs vont bon train actuellement dans la cité des éclaireurs. Plusieurs murmurent qu'ils aimeraient bien "l'avoir". Mais... avoir quoi ? Sans doute cette tronçonneuse démontée qu'un explorateur a déterrée dans la matinée et a ramené en ville en ayant apparemment bien prévu la polémique que cela allait engendrer. Tant de citoyens qui passent près de la banque, jettent des regards autour d'eux avant de s'esquiver discrètement, voyant que tout le monde surveille tout le monde autour de la banque. L'ambiance est pesante, et cette tronçonneuse restera probablement en banque pendant très longtemps. Deux camps se divisent pour traiter de cette question : l'un qui affirme qu'il faut à tout prix la monter rapidement pour pouvoir s'en servir dans les expéditions, tandis que d'autres affirment qu'il faut la monter plus tard, lorsque les nombreuses vis entrant dans son montage ne seront plus une nécessité absolue pour les chantiers de la ville. La classique opposition entre les explorateurs qui aiment tuer les zombies qu'ils rencontrent sur leur route; et les ouvriers qui ne voient que la priorité des défenses de la ville.

Et même au sein de ceux qui veulent que l'arme soit vite montée, il y a des divergences d'opinion : chacun souhaitant intimement monter l'arme, on tente de proposer une méthode de sélection qui nous favorise au maximum. Les chanceux proposent un jeu de hasard, les spécialistes topographes proposent que c'est le premier qui aura trouvé les différents accessoires sans se servir en banque qui gagnera le droit de monter la "divine trontron" (dixit La Taupe). D'autres, bien lucides, savent que tant que la polémique ne cessera pas d'enfler, le risque que quelqu'un vole la tronçonneuse en banque dans la nuit, en effaçant ses traces et en faisant preuve de la bien connue discrétion absolue des éclaireurs, deviendra de plus en plus grand. Et principalement de la part de ceux qui sont déjà connus pour avoir pratiqué des actes similaires par le passé. La Taupe, par exemple, l'un des plus fameux monteurs de tronçonneuses de l'Outre-Monde, surnommé le "Débiteur de viande" par la plupart des éclaireurs. Pour ma part, j'observe ces débats d'un œil amusé mais lassé, puisque je l'ai déjà vu avant, et je pense que je le reverrais. Et j'espère, comme tous, être celui qui montera cette tronçonneuse. Et pourquoi pas m'en servir ? Après tout, étant scribe de la ville et chargé de chroniquer chaque évènement dans son exactitude, j'estime avoir le mérite suffisant pour mériter un petit présent de ce genre. Mais avec tous ces fieffés pirates, cela me paraît peine perdue. Gageons que la solution sera vite trouvée par les quelques éclaireurs les plus férus d'ordre, et que le montage de l'arme reviendra à quelqu'un qui aura été désigné par le sort, qui, parait-il, est la seule vraie main innocente de l'Outre-Monde.

Galpha
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Chronique de Communauté dépravée des Capuches, 15ème jour.


La journée commence plutôt mal pour ce 15ème jour dans la ville: hier, nous avons décidé de construire relativement peu de défenses pour continuer la fausse ville, nous avions estimé qu'il suffisait que la seconde couche et les poutres de renfort permettraient de repousser les zombis mais malheureusement, ils étaient plus que prévus. Mais le pire est venu l'après-midi, je me trouvai alors en expédition avec Karpy, Togi, Toine789 et Bolshak, nous nous dirigions vers le nord quand j'entendis un bruit, je me retourna et vis une silhouette se diriger vers la ville, seule, je crus reconnaître Lunistra mais je n'en était pas sûr mais ce qui m'inquiéta alors fus l'objet qu'elle transportait, je n'avait pas eu le temps de l'identifier mais il était encombrant et ne semblai pas pouvoir servir à la défense.

De retour en ville, nous sommes allés déposer nos trouvailles à la banque, j'en profita pour regarder si il n'y avait rien qui ressemblai à ce que pouvait transporter Lunistra mais rien ne s'y approchai, de près ou de loin. C'est en sortant de la banque que nous avons remarqué qu'il y avait un problème: une bonne partie de la ville était regroupé non loin d'une tente, il se trouvait que c'était celle de Lunistra, et le ton commençait à monter. En nous approchant, nous apprîmes qu'un objet était la cause d'un tel attroupement et quand nous traversâmes la foule pour connaître les détailles, nous vîmes Lunistra avec une tronçonneuse à la main et c'était sûrement l'objet avec lequel je l'avait vu pendant notre expédition.

« Au début de cette ville, on avait dit: « Qui trouve, garde! » il me semble alors je ne vois pas pourquoi je la mettrai en banque ou je la passerai à l'un d'entre vous!
-C'est pas toi qui l'as trouvé t'es seulement allé la chercher alors je vois pas pourquoi tu te la garderai!
-C'est vrai, surtout que c'est moi qui l'ai trouvé hier!
-Tu dis n'importe quoi: c'est moi qui l'ai trouvé et c'était pendant le 11ème jour! »
Et les commentaires de ce type ne semblaient pas vouloir s'arrêter.
C'est à ce moment que DocteurJekyll, Mirran, BlackSnake, Zergor et Ersai revinrent d'expédition à leur tour et, contrairement à nous, ils comprirent vite la situation alors ils s'approchèrent et DocteurJekyll et Mirran se placèrent entre Lunistra et le reste de la foule. « Arrêtez s'il vous plais, arrêtez... J'AI DIS STOP!!!! Merci. Bon faut trouver une solution à ce problème mais avant faut l'éclaircir: Lunistra, pourquoi tu as ramené cette tronçonneuse?
-C'est une arme efficace qui peut nous permettre de tuer pas mal de zombis, quand la pile est suffisamment chargée...
-Et il n'y avait rien de mieux à ramener de ta sortie? Où l'as-tu trouvée?
-Au nord, et non, il n'y avait rien de mieux... »
Je regarda vite fais les autres et vis rapidement que peut d'entre eux la croyaient, ils pensaient surtout que c'était pour ensuite se vanter d'avoir un jour trafiqué une tronçonneuse il fallait donc que quelqu'un intervienne pour éviter les conflits dans la ville, l'interrogea du regard mon groupe d'expédition, chacun eu un hochement de tête et je me décida à intervenir:
« Elle dit la vérité, elle est venue nous voir pour aider alors que nous étions de sortie, nous étions bien chargés alors nous lui avons confié une partie de notre charge, dont plusieurs souches qui me semblaient trop pourries pour être utilisées. Mais de toute façon, comment tu compte la construire? On a utilisé le seul moteur trouvé il y a une semaine et il y a juste assez de vis pour construire la fausse ville. Personnellement je me fous de qui la trafiquera cette tronçonneuse mais pour le moment, on ne peut rien faire avec alors quelqu'un ira la cacher dans le désert et si il profite de la situation, je sortis alors la chaine que je gardais pour les expéditions, pas besoin de lui faire un dessin de ce qui arrivera. Compris?! »
Nous chargeâmes Kalimba de cacher la tronçonneuse dans le désert, moi-même et DocteurJekyll l'accompagnâmes pour non seulement connaître la position de la tronçonneuse mais aussi pour vérifier si elle sera bien cachée. Malheureusement, je crains de futurs problèmes à cause de cette arme mais ça ne sera pas avant demain: nous rentrons en ville et fermons les portes alors que les zombis arrivent.

Rodork

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Jeudi, Jour 14, aux alentours de 15h26


Et voilà... On était tous bien partis et il a fallu que ça arrive !

Alors que toutes les expéditions s'étaient bien organisées et que le jour avançait, laissant présager les meilleurs auspices pour notre ville, un coup de foudre vint s'abattre sur notre chère communauté sous la forme d'une "Hyedosha Vélociraptor".

Takkeo aurait pu trouver une pile broyée, une souche pourrie voire même un grain de sable. Mais non ! il a fallu qu'il se dirige vers une butte de sable parmi des milliers et creuser un trou à l'endroit exact où un homme avait laissé trainer sa tronçonneuse il y a on ne sait combien de temps.

Ce que les "newbies" doivent savoir à ce point du récit, c'est que NON ! Une tronçonneuse ce n'est pas un bon objet, c'est même le seul objet qu'il ne faut pas avoir dans des villes à plus de 1000pts d'âme.


Mais revenons à notre Vélociraptor. Evidemment, lorsque le fortuné Takkeo voulut la mettre en marche, un mugissement que l'on eu cru sorti de la gueule d'une bête mourante résonna dans le désert et tous les habitants furent en même temps au courant de la funeste nouvelle.
Il y eût un instant de flottement où seul le silence répondit au meuglement de la machine, puis les héros laissèrent tomber leurs accessoire,s les ouvriers lâchèrent leurs marteaux et ce fût comme une Horde de zombies ayant reniflé du sang d'humain. Une masse de 38 citoyen se dirigeai droit vers Takkeo à travers les dûnes de sable.

Lorsque la Horde d'humains fut rassemblée autour de ladite dune, mes 38 concitoyens tenaient plus de l'animal enragé que de l'homme noble. Ils encerclèrent le Héros Gardien qui gardait jalousement sa trouvaille. A nouveau, le silence était présent, pesant, étouffant à l'image des dunes centenaires qui écrasaient de leur poids silencieux les vies des hommes que le soleil et la peur avaient rendu fous. Les hommes s'observèrent et, imperceptiblement, ils se rangèrent par métiers. Les Gardiens clamaient que la machine leur revenait de droit. C'était eux qui avaient la dure tâche de sécuriser les zones.
Les Fouineurs répliquèrent qu'ils en avaient besoin pour pouvoir sortir sans avoir à se payer les services d'un gros balourd de gardien écervelé.
Les Ouvriers clamèrent dans une cacophonie presque admirable tellement qu'elle était incompréhensible qu'eux-aussi avaient le droit de s'amuser à couper du Zonzon et que la dictature des "Riches" (tel que l'on surnommait les Héros car l'on avait remarqué que ceux-cis descendaient tous de lignées aisées) était révolue.

-"Non à la Ploutocratie !" cria l'un d'eux, plus érudit, qui se fit fracasser la mâchoire dans la seconde par un benêt de citoyen qui avait mal entendu et croyaient que ce mot avait un rapport avec les activités de sa mère avec quelques animaux.

Les Eclaireurs restaient en retrait, on ne pouvait pas deviner leurs intentions, mais ces gars-là étaient fourbes comme des zombies des marécages et chacun savait qu'ils pouvaient être capables de n'importe quoi, à n'importe quel moment.

Takkeo, lui, attendait.

Ce fut un Fouineur qui donna le coup d'envoi de la lutte sanglante qui allait se poursuivre lorsque, voulant lancer sa pelle en direction du possesseur de la machine pour mettre un terme à cette situation tendue, un coup de vent inattendu défia la trajectoire du projectile qui frappa le crâne d'un ouvrier. Celui-ci crût que le coup venait de son voisin de droite et lui assena un violent crochet du droit. Dès lors, il n'y eût plus de faction, chacun était un ennemi à abattre si l'on voulait devenir le possesseur de la morbide meuglante.
La lutte qui s'ensuivit dura longtemps et fut acharnée. Quelquefois, des jiclées de sang passaient devant mes yeux et, placé en retrait, je ne pouvais que contemplait la scène, témoin de la furie des homme qui ne rappelait quelques tableaux des anciens maitres cubistes.

Quelques minutes plus tard, la lutte était terminée. Dans la cochue, la tronçonneuse avait été mise en marche et avait fait un véritable carnage parmi les pugilistes. Aucun n'en avait réchappé. Une seule petite tronçonneuse, et toute une ville morte. On était si bien partis !


Lentement, je m'approchai de la "Vélociraptor", éteignit les gaz, et la pris chez moi. Après tout, j'aurais eu tort de m'en priver maintenant que j'étais le seul à être en état de m'en servir.

Ciramor

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Jour 14
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Alors que nous venions a peine de sortir de la ville les corps encore chauds de****** et de *****, logredestavernes revint de son escapade nocturne dans l outre monde contre toute attente.Il tenait dans ses mains un objet jaune très familier...D après mes souvenirs, celle-ci servait a découper les arbres....C est alors qu une sombre période commença en ville.Tous s amassèrent autour du saint homme portant "la main de dieu" comme certains l appelaient.Très vite,le ton monta; logredestavernes fit cesser les cris et les beuglements des plus tenaces,réclamant son droit de la garder chez lui pour le bien de tous.acclamé comme un sauveur,il fût maintenant considéré comme un animal de boucherie qu il fallait exterminer au Cremato-cue."Il va l assembler,c est certain!"ce disaient certains."allons lui voler" pensèrent d autres.L insomnie le guetta.


Jour 15
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Aucun mort n était a déplorer durant cette fastidieuse nuit.Un étrange échafaudage fit son apparition,sans que personne n y prête attention.Il était apparu sur la place de la ville aussi vite que jamais.Au loin,on pouvait admirer les corbeaux qui se délectaient du corps mutilé de logredestavernes.....
C est alors que Bolshak fit son apparition en hurlant "hé!j ai trouvé une courroie , des vis et un moteur!".....


Logredestavernes
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1er jour,

Le soleil se leva pour la première fois sur notre bidonville, Ces petites pelles si pratiques avaient bien aidé à ratisser tout le secteur, chaque ressource bonne à l'emploi était méticuleusement ramenée en ville. Toutes sortes d'animaux rentrèrent avec les expéditeurs, principalement des chats et des poules, et puis un chien, que Yake s'empressa de nommer Michäl, en souvenir de son défunt époux. Toutes sortes d'objets furent également ramenés : de nombreuses armes et autres outils rouillés, des planches, des poutres, des souches, des troncs, des arbres et des forêts entières. Tout était bon à prendre en ces temps où l'espoir n'avait que trop peu de place.

A chaque nouvelle entrée de ressources en ville, la joie était cependant perceptible sur le visage des rescapés. On aperçut également un individu récupérer un tournevis dans l'amoncellement d'objets hétéroclites qui jonchait le sol du bidonville, puis on le vit s'éloigner discrètement vers son lit de camp, bien à l'écart des autres survivants. Cette volonté de se tenir éloigné éveilla les soupçons, et l'ensemble des citoyens décida alors de se réunir afin de mettre les choses au point. Mieux vaut prévenir que guérir.

Un utopiste prit alors la parole : il allait de la survie générale que chacun pense collectivement avant de penser individuellement. C'est principalement le point ayant été soulevé durant sa longue tirade. L'individu louche à l'origine de ce monologue prit la parole à son tour, il était également pour un communautarisme le plus simple qui soit et savait que c'était primordial, mais il estimait avoir le droit de garder pour lui un bien trouvé à la sueur de son front.

La réponse adverse ne se fit pas attendre : si lui faisait ça, pourquoi tout le monde ne ferait pas de même ? Une majorité de citoyens avouèrent se sentir lésés, une autre personne ajouta même que s'il voulait garder ses trouvailles, il allait devoir se débrouiller pour trouver de quoi survivre de son côté, sans jamais pouvoir se servir des biens collectifs.

Se rendant compte de la perte d'énergie suscitée par un acte si anodin et Ô combien humain, l'individu accepta cet ultimatum à contre-coeur, mais comme il avait l'air d'être une personne tout à fait sensée, personne ne lui en teint rigueur. La confiance et le moral étaient plus que jamais au beau fixe, et après une journée entière de recherches harassantes et de constructions à peine bancales, l'ensemble du bidonville s'endormit, demain allait être une longue journée...


Teia
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